- Désaffectée en 1980, abandonnée aux pluies , aux vents et surtout aux pigeons qui détruisent en partie les vitraux, elle sert d'entrepot, de stockage d'eau et de matériaux.
- L'association des bouchons l'occupe pendant que le toît fuit et qu'un escalier de bois s'écroule. la municipalité décide dans l'euphorie du projet de la Cité de la Musique sa destruction; mais durant l'été 2008 l'agence des bâtiments de France envoie une mission d'étude et la conclusion tombe.
- " La Chapelle que nous venons de décrire est en effet l'un des derniers témoins, avec la maison du directeur et le pavillon de musique , d'un ensemble hospitalier important dans l'histoire de la ville, en grande partie démoli à ce jour."
"L'édifice est aujourd'hui en mauvais état, mais des traces architecturales et archéologiques de son évolution sont encore lisibles. Ces éléments, ainsi que les recherches aux archives municipales attestent d'une présence ancienne sur le site (1642)"

Dans son état actuel la chapelle présente toujours un grand intérêt, malgré les désordres structurels et les modifications récentes apportées au niveau du chevet"
"Le décor de 1894 a été réalisé par des entreprises possédant un réel savoir faire local, dont la renommée, pour l'entreprise Thomas (vitraux) s'étend déjà en dehors des limites départementales. L'ensemble est homogène et de qualité, la tribune, en particulier est tout à fait typique des aménagements d'églises hospitalières de cette époque." 
Ministère de la culture et de la communication
SERVICE DÉPARTEMENTAL DE L'ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE DE LA DRÔME Valence le 23-06-08