UTOPIE

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Pinkbeauty

samedi 26 novembre 2011

L'ENVIRONNEMENT TRANSFORMÉ

Aujourd'hui de l'ancien hôpital il reste depuis le portail d'entrée le grand bâtiment construit au XIX siècle abritant un théâtre et des associations, la maison du directeur des années 1900 qui était aussi la maternité, le pavillon "des fous" sans doute chapelle du Grand Voyage et la chapelle de l'hôpital.
Au centre de cet ensemble l'emplacement des bâtiments détruits est occupé par des terrains de sports et un square avec des jeux d'enfants.


 Sur cette façade ouest viendra se brancher une aile de la cité de la musique avec le hall d'entrée et la caféteria.
On voit que cette partie est entierement à restructurer en tenant compte de l'aspect trés comtemporain qu'aura le nouveau bâtiment, tout en gardant la personnalité de la chapelle.
Le terrain de basket sera déplacé par la ville de Romans, le projet occupant tout l'espace actuel.




 Par contre pour le moment le jardin d'enfant restera en place devant l'église bien  que de sérieux aménagements de la circulation et la supression des parking incontrolés soit impératifs.




À côté du grand bâtiment contenant un théâtre et des associations , la maison du directeur attend un projet de réabilitation au niveau de l'ensemble culturel qui l'entourera et permettra de garder ce bel édifice au potentiel important.








 En avril 2011 après des fouilles archéologiques sans grands résultats sauf quelques squelettes les travaux continuent par les terrassement  et l'installation de toutes les structures nécessaires au chantier qui obtient le label vert.






 Sur ces photos le dégagement du pied du chevet découvre de petites ouvertures qui correspondent à la crypte de l'église.

On peut donc penser que le sol était autrefois à un niveau inférieur, cette partie étant sans doute la plus ancienne en l'absence de documents certains.

Le chantier se développe trés rapidement durant l'été et les premières dalles et murs donnent une idée de l'occupation au sol.



 Le chantier est sécurisé par un système de palissades dont certaines côté rue portent des panneaux explicatifs du projet.




 

 Devant la maison du directeur se dessine un espace d'entrée côté sud-est qui sera un  forum d'acceuil communiquant avec la salle de musique contemporaine, le hall et la caféteria.



Sur cette vue on aperçoit encore le pavillon des fous, qui disparaitra derrière la construction et ne sera visible que de l'entrée de service en contre partie de sa conservation

la structure beton avance rapidement et recevra bientôt la charpente metallique.


Dans cette vue anarchique il est difficile d'imaginer que bientôt ce sera l'escalier d'entrée pour la salle de musique contempraine


Grillage emprisonnant la chapelle avant la reconquête programmée de sa liberté

solitude de la chapelle devant la montée des vagues de béton

promenade solitaire pleine de rêves autour du chantier

dimanche 13 novembre 2011

QUESTIONS D'HISTOIRE

Fondé à Grenade en 1537 par Saint Jean de Dieu, "véritable créateur de l'hôpital moderne", l'ordre de la Charité est présent au XVII siècle au Canada , aux Antilles, et en France avec 34 établissements dont le somptueux hôpital de la Charité de Lyon et l'hôpital de Romans en 1642.

Le premier ordre hospitalier dont la mission est d'assister les pélerins sur la route des lieux saints est l'ordre des hospitaliers St. Jean de Jérusalem reconnu par le pape en 1113. Sous les pressions des agressions et des raids musulmans il devient l'ordre du Temple avec la création du concept de moîne-soldat et s'installe à la mosquée al-Aqsa dans l'enceinte de l'ancien temple de Salomon à Jérusalem, d'où son nom.

Au fil des revers militaires l'ordre se retire de Terre Sainte pour Chypre, Rhodes puis Malte. C'est avec l'ordre de Malte que fusionne à la fin du XVIII siècle l'Ordre de la Charité installé à l'hôpital de Romans ainsi que l'ordre des Antonins dont l'origine est à l'abbaye de Saint Antoine en Isère.




Lors de travaux de nettoyage on découvre au sol de la Chapelle de l'hôpital une croix ancrée c'est à dire à quatre branches égales aux bouts divisés en deux crochets . Entourée de  douze étoiles et d'un soleil,
cette croix particulière est celle de l'ordre des hospitaliers Saint Jean de Jérusalem, et témoigne de la volonté des bâtisseurs du XIX siècle de se rattacher à la plus ancienne origine hospitalière. Si les étoiles peuvent représenter les apôtres, la présence d'un grand soleil, symbole des Jésuites est plus énigmatique.

La filiation avec le puissant ordre de Malte est lisible dans la présence de croix de cet ordre sur tous les piliers du bâtiment. Les travaux de restauration à venir nous permettrons sans doute de découvrir d'autres traces historiques intéressantes.

samedi 5 novembre 2011

DRÔLE D'ÉTAT

 
On se rend compte en voyant les photos de l'église de l'importance du chantier, mais le pire est dans la partie arrière qui a beaucoup souffert de destructions par les écoulements d'eau, et par la présence destructrice des pigeons.
La plupart des cloisons, la balustrade de bois , les fênetres, ont subi le passage dévastateur de casseurs qui s'est rajouté à l'abandon total du bâtiment.


 

Les graffitis aussi sont présents sur les murs.


Plusieures semaines seront nécessaires pour déblayer les gravats et tout nettoyer.

 







Dans les voutes aussi il y a quelques fissures qui devront être restaurées, ce qui est beaucoup plus grave et compliqué




L'escalier sud qui est complétement ruiné par les eaux de pluies qui se déversaient sur lui directement sera démonté.