L'ASSOCIATION "LA CHAPELLE DE ROMANS" VOUS INVITE AU VERNISSAGE DE L'EXPOSITION "PIÈCES D'IDENTITÉ" LE VENDREDI 25 OCTOBRE À 18H AU MUSÉE INTERNATIONAL DE LA CHAUSSURE DE ROMANS:
LA ASOCIACIÓN "LA CHAPELLE DE ROMANS" OS INVITA A LA INAUGURACIÓN DE LA EXPOSICIÓN " DOCUMENTOS DE IDENTIDAD" EL VIERNES 25 DE OCTUBRE A LAS 18H EN EL MUSEO INTERNACIONAL DEL CALZADO DE ROMANS:
Pièces d'identité
« L'histoire des visages
dévisage l'histoire »
Portraits du XVIème au XXIème siècle
« Documentos de identidad »
« La historia de los rostros
cuestiona la historia »
Retratos del siglo XVI al XXI
Esta exposición se
compone de más de 120 retratos que datan del siglo XVI al XXI. Cada una de las
obras cuenta una historia propia relacionada con una identidad determinada. Podreis descubrir, por ejemplo, qué artista
francés enseñó el célebre paso « monnwalk » a Michael Jackson o cómo Picasso
realizó la serie de retratos imaginarios a partir de simples papeles de
embalaje.
Los comisarios de la
exposición, Jorge Rodríguez de Rivera y Daniel Ogier, han seleccionado unas obras que reflejan la
identidad a través de diferentes épocas y técnicas : pintura, acuarela,
dibujo, caricatura, fotografía, carteles, esculturas...
Estos
rostros están puestos en escena segun una escenografía contemporánea,
adaptándose a los diferentes temas : retratos de poder, retratos
religiosos, retratos célebres como el de la Gioconda , Dalí o la reina Ana de Austria, retratos de encanto,
raros, trágicos, coloniales, literarios, fotográficos....
La magnífica
serigrafía de Marilyn Monroe cerrará este viaje en el tiempo con la frase
incierta escrita en 1968 por Andy Warhol : «En el futuro todo el mundo
será famoso durante 15 minutos. »
ENQUÊTE D'IDENTITÉ
Le Larousse du XXème siècle, édition de 1929,
ignore l’expression carte d’identité. Ne sont
mentionnées que les cartes de chemin de fer ou de
réduction. Ce n’est qu’après l’exode de 1940 et
l’occupation que cette pièce justificative, avec sa
petite photo, fera son apparition.
On trouve dans le titre de l’exposition “Pièces
d’identité” une partie des composants de cette
réunion de portraits qui sont en effet des pièces
différentes et des identités particulières. Pièces?
Morceaux d’expressions techniques allant de la
peinture classique à l’impression, à la répétition par
gravure, estampage ou photos et cela de l’unique à la
diffusion envahissante de la propagande.
La figure humaine dès qu’on la cherche un peu se
révèle être partout. Mais de qui parle-t-on, d’une
identité humble et intime ou du triomphe du
pouvoir?
Entre un pauvre paysan et un empereur c’est la
mémoire qui fera le tri et la ressemblance alors?
Lorsqu’on a demandé à Michel-Ange pourquoi les
tombeaux de Laurent et Julien de Médicis ne les
représentaient pas fidèlement, il repondit: “qui le
saura dans cinq cents ans”. La Renommée a des
trompettes parfois bien mal embouchées et c’est à
une promenade de détective que nous vous invitons:
ouvrez grand vos yeux d’enquêteur car ce qui est dit
n’est souvent pas l’évidente vérité des images.
DANIEL OGIER
VOICI QUELQUES OEUVRES À DÉCOUVRIR AU MUSÉE INTERNATIONAL DE LA CHAUSSURE DE ROMANS
PHILIPPE D’ARGENCÉ
(1936)
“Portrait de
Salvador Dalí”
Photographie sur papier 60 x 49 cm
daté de 1988 (un an avant la mort de Dalí) et dédicacé
“à nos enfants d’Arménie”
Cette grande photo du maître dans sa maison à Cadaquès
réalisée dans les années 60, nous le montre d’une manière plus touchante,
presque comme un simple espagnol avec ses sandales typiques de la catalogne, sa
terre natale, loin des délires médiatisés et des interviews à l’hôtel Meurice à
Paris qui ont fait de lui l’initiateur et le pape de la
provocation des seventies.
Collection privée Paris
“INVESTIGACIÓN
DE IDENTIDADES”
El Larousse del siglo XX, edición de 1929, ignora
la expresión tarjeta de identidad. Sólo se mencionan las tarjetas para los
ferrocarriles o las de reducciones. Solamente después del éxodo de 1940 y de la
ocupación alemana, este documento justificativo, con su foto, hará su
aparición.
Encontramos en el título de la exposición “Documentos de identidad” una parte de
los componentes de esta reunión de retratos que son en efecto diferentes
documentos con identidades particulares. Documentos? trozos de expresiones
técnicas que van desde la pintura clásica a la impresión, a la repetición
mediante el grabado, estampado o la fotografía y de la pieza única a la difusión
de la propaganda que nos invade.
La
figura humana desde que la buscamos un poco se revela estar por todos lados.
Pero, de quién estamos hablando, de una identidad íntima y humilde o del
triunfo del poder. Entre un pobre
campesino y un emperador es la memoria la que hará la selección, ¿y el parecido
en todo esto?
Cuando
se le preguntó a Miguel Ángel porqué las tumbas de Lorenzo y Julián de Médicis
no les representaban fielmente, él respondió: “quien lo sabrá dentro de
quinientos años”. La fama a veces
nos llama con falsas notas de trompeta y es a un paseo de detectives al que os invitamos con
esta exposición: Abrid bien los ojos de investigadores ya que lo que se dice no
se corresponde siempre con la verdad evidente de las imágenes.
DANIEL
OGIER
SCIPIONE PULZONE
(Gaeta 1550 - Rome 1598)
“Le Pape Pie
V”
(Antonio
Michele Ghislieri 1504 - 1572)
Huile sur toile 128 x 101 cm
Pape de 1566 à 1572, élu rapidement avec l’arrière
pensée que sa mauvaise santé en ferait un pape de transition, Pie V bouscule
les habitudes de luxe et de jouissance de ses prédécesseurs Alexandre VI Farnèse et Jules II.
À marche forcée il réforme la Curie et fait rédiger le catéchisme
romain ainsi que le missel en latin qui fera autorité jusqu’à Vatican II. Au plan
international, il excommunie Elisabeth 1ère d’Angleterre et met en garde
l’empereur Maximilien II et Catherine de Médicis contre la montée du
protestantisme. Enfin il forme contre les turcs la Sainte Ligue et
remporte le 7 octobre 1571 la victoire navale de Lépante mettant fin à l’expansion
musulmane en Méditerranée. Sur ces huit ans d’histoire pleine de bruit et de fureur le
portrait dit tout. Le Pape siège, il est assis sur une pierre fondatrice alors que les portraits royaux sont en pied et
entourés d’attributs : le sceptre,
la couronne et l’hermine. On remarque le corps surdimensionné par rapport à la tête, les
mains jeunes élégantes et nerveuses, malgré le visage réaliste, Il a 68 ans.
L’oeil
malicieux est perçant, il était en effet grand inquisiteur à Rome avant le
Pontificat, il interroge le spectateur.
Collection privée Paris
CONRADO W.
MASSAGUER
(Cárdenas, Cuba 1889 - La Havane 1965)
“Caricature
de Charles de Gaulle” 1942
Aquarelle sur papier 44 x 29,5 cm
Artiste complétement autodidacte.
En 1911, il réalise sa première exposition de
caricatures à la Havane ,
et en 1929 expose à la galerie Charpentier de Paris.
Il travaille comme éditeur et producteur de nombreux
magazines comme “Social”, “Gráfico”, “Desfile”, etc... et fait, entre autres,
les caricatures de Churchil, Hitler, Mussolini et Roosevelt.
Collection privée Paris
ATTRIBUÉ À
JEAN MARC NATTIER
(Paris 1685 - 1766)
“Portrait de
Madame Louise de France
fille de
Louis XV”
Pastel sur papier contrecollé sur toile 64 x 51 cm
Adélaïde, Victoire, Henriette, Sophie, Louise
Élisabeth, Marie Louise, Thérèse Felicitée et Louise de France, dites Mesdames,
sont les huit filles de Louis XV et Marie Lesczynska. Cette descendance
pléthorique entraîne
des frais considérables à Versailles et le roi prendra la décision de les faire
élever à l’abbaye de Fontevrault en Anjou. La reine et le dauphin (enfin un
homme!) font bloc avec le parti ultra religieux contre la vie dissolue du Roi
et en particulier contre Madame de Pompadour
qu’ils appellent Maman Putain.
Jean Marc Nattier fait plusieurs portraits de Mesdames adolescentes à
Versailles, mais ce pastel de Madame Louise marquée par son passage à
Fontevrault date de son entrée au couvent de Saint Denis (1770).
Seule la belle composition empreinte de
majesté pourrait indiquer l’identité du modèle désormais soumise à la règle
pour échapper à l’étiquette.
Collection privée Paris
SEMA CASTRO
(Las Palmas de Grande Canarie 1960)
“Tamara de Lempicka como diosa” 2000
Huile sur toile 33 x 24 cm
Avec
un aspect d’automatisme dans sa peinture proche des surréalistes et de la
décalcomanie des années 30, Sema nous embarque dans un monde sensuel avec ces coups de pinceaux
ondulés et libres de toute préméditation. La sensualité
de ce portrait correspond parfaitement à la délicatesse des portraits de Tamara
de Lempicka.
Collection de l’artiste Ténériffe
(Espagne)
ÉCOLE DE
FRANZ POURBUS
(Anvers 1569 - Paris 1622)
“Portrait d’Anne
d’Autriche”
Huile sur toile 69 x 52 cm
Ce portrait pose des questions de par le contraste
entre le visage, certes un peu usé et le costume. En effet il était de
tradition à la cour, sans doute sous
l’influence du théâtre, de se maquiller en blanc pateux avec excés ce qui transformait le visage en un masque. Cette pratique, passagère
en France, était courante dans l’Angleterre d’Elisabeth Ière.
Le costume est d’un grand
raffinement de détails dans les broderies et pierreries, typique de l’art
officiel des Pourbus, famille de peintres flamands.
On voit
l’importance de l’influence du théâtre sur cette scène qu’était la monarchie en
perpétuelle représentation.
Collection Vicente García
Madrid (Espagne)
ISMAËL GONZÁLEZ
DE LA
SERNA
(Guadix, Grenade 1898 - Paris
1968)
“Portrait de Manolete” vers 1937
Huile sur carton 65 x 54 cm
Considéré comme un des
plus
grands toreros, Manolete
(Cordoue 1917 - Linarès
1947)
est adulé et admiré par
toute l’Espagne.
Sa mort dans les arênes
de Linarès d’un coup de corne du taureau “Islero” dans l’artère fémorale en
fait une icône de la tauromachie.
Ismaël de la Serna
a bien connu Manolete et
il était
un grand admirateur de
son talent.
Collection privée Paris
ATTRIBUÉ À
HORACE VERNET
(Paris 1789 - 1863)
“Portrait d’officier”
Huile sur toile 65 x 54 cm
Membre d’une famille de peintres provençaux, Horace
Vernet trés célèbre en son temps, sera directeur de l’académie de Rome.
Voyageant de l’Algérie à l’Egypte il est le type même du peintre romantique,
devenu rapidement
par son succès, un peintre officiel du Second Empire.
Le tableau, sans doute de sa jeunesse, garde les
références romantiques dans le regard brillant et les boucles de cheveux.
Oubliant rapidement les
attitudes héroïques de David et des conquêtes napoléoniennes, le peintre
s’embourgeoise dans une image statique plus ou moins louis-philipparde.
Cependant sa technique légère et vive garde toute l’élégance française.
Le portrait
militaire devient une composante du portrait de famille bourgeoise.
Collection privée Paris
EDUARDO PISANO
(Torrelavega, Santander
1912 - 1986)
“Portrait de clown”
Huile sur toile 55 x 46 cm
En 1947, cet artiste espagnol
s’installe à Montparnasse où depuis
1908, réside
l’avant-garde mondiale de l’art.
Il appartient à la
troisième vague d’artistes espagnols venus en France. Cette fois, c’est le tour
des républicains en exil, comme Lobo,
Parra, Viola, Flores, etc...
À l’époque il y avait une
grande solidarité entre les peintres espagnols. Il rencontre Oscar Domínguez
qui lui présente d’autres artistes qui fréquentaient le “Dôme”.
Il a toujours peint des
sujets espagnols : flamenco, tauromachie, et des scènes de cirque aux vives
couleurs. Ce portrait de clown fait penser aux poèmes de Lorca, Baudelaire ou
Verlaine.
En fait c’est
la vie des forains, souvenir de son enfance, qu’il traduit avec nostalgie.
Collection Eric Licoys Paris
ÉCOLE FRANÇAISE
DEBUT DU
XIXème SIÈCLE
“Portrait de
Madame Tallien”
(Madrid 1773 - Chimay 1835)
Huile sur toile contrecollée sur panneau
17 x 14 cm
dans un cadre en bronze sculpté
Échappant de justesse à la guillotine grâce à son
amant Tallien, Thérésa Cabarrus tient un salon où se rencontrent Joséphine de
Beauharnais, Madame Récamier et bien sûr Bonaparte. Ce portrait, de l’époque où
elle se remarie avec le prince de Caraman-Chimay est un fragment d’une toile
détruite qui bénéficie d’un trés théâtral encadrement
de bronze à la mesure de ce personnage.
Collection
Christian Siret Paris
CELSO VARELA
(Briallos,
Galice 1952)
“Portrait d’Anxeles” 2009
Huile et collage sur
carton 31 x 24,5 cm
Peintre
autodidacte qui vit à Pontevedra en Espagne. Trés jeune il réalise son premier
portrait et en 1976 il voyage à Paris. Il partira aussi pour Londres et Madrid
où il fréquentera les peintres de sa génération. Pour Celso la peinture est
toute sa vie et rien que l’odeur de la peinture le met
dans un état de transe propice à réaliser ses oeuvres.
Collection de l’artiste
Pontevedra
(Espagne)
ATTRIBUÉ À
NICOLAS DE
LARGILLIÈRE
(Paris 1656 - Paris 1746)
“ Le Prince Frédéric
Auguste II de Saxe,
Roi de
Pologne sous le nom
d’Auguste
III”
Huile sur toile 91 x 71 cm
Lors d’un voyage en France en 1714 Largillière peint
le jeune prince agé de 23 ans. Comme son père, surnommé “le fort”, il mesurait presque deux mètres. Ce portrait le montre
en armure mais avec un visage encore enfantin.
D’après Myra Nan Rosenfeld, auteur du catalogue de
l’exposition du musée des beaux arts de Montréal en 1981, ce pourrait être une
étude pour le grand portrait du prince qui se trouve au Victoria Museum de Melbourne
(Australie).
Elle confirme l’extraordinaire qualité de ce portrait
qui fascine par son mélange de douceur et d’apparat
servi par une technique spectaculaire.
Collection privée Paris
FÉLIX JUAN
BORDES CABALLERO
(Las Palmas de Grande Canarie 1939)
“Figure dans la pénombre I ” 2013
Technique mixte sur papier 50 x 36 cm
Support: papier
élaboré á la main, pigments, dessin avec jet d´eau à grande pression, résine de
latex avec durcisseur et catalyseur, poudre de marbre fixée avec une colle à
bois acrylique pour la texture de la peau blanche de l´enfant.
Bandes épaisses de
papier Meirat torsadées et mélangées avec des brins fins, des copeaux minces en
papier brillant d’emballage pour les cheveux.
“Évoquant
la peinture du siècle d´or, je me
souviens de tous ces portraits qui émergent d´un fond obscur entourés de
mystères, montrant avec une grande maîtrise, (depuis Velazquez, Ribera, ou le
Greco, comme exemple de certaines grandes figures), la blancheur de la chair,
qui apparaît dans sa douceur, montrée en clair‐obscur, dans un drôle d´éclair avec un jeu de lumières
et d´ombres” (Texte de l’artiste).
Dans notre
siècle de précipitation l’artiste cherche à recréer les jeux de lumières baroques de l’ancienne peinture avec
de nouveaux moyens.
Collection de l’artiste
las Palmas de Grande Canarie
(Espagne)
IMAGE D’ÉPINAL
“Portrait de Napoléon 1er,
bataille d’Austerlitz”
Lithographie sur papier
63 x 41 cm
Il existait à Romans,
comme dans d’autres villes de France, Épinal par exemple, un atelier d’imagiers
spécialisé dans les cartes à jouer.
Comment de “cartiers” les artisans de cette ville des Vosges ont-ils
réussi à faire passer dans le langage commun ”l’image d’Épinal”. C’est essentiellement dû à la famille Pellerin éditeur
de l’image présentée ici.
Après la révolution Jean
Charles Pellerin propose une galerie de portraits de la famille de Napoléon
dont il approuve le régime, puis les grands moments de l’empire et les soldats à découper qui les accompagnent.
En retour l’Empereur, qui
surveille de près les imprimeurs et la presse, le
gratifie d’un brevet, le propulsant au rang de
propagateur officiel de la légende populaire.
Malgré quelques
nuages au retour des Bourbons, les Pellerin règnent
sans partage sur une imagerie dont l’âge d’or sera le second empire.
Collection privée Paris
HECTOR MOLNÉ
(Camagüey, Cuba 1935)
“Couple cubain” 1966
Technique mixte sur
papier 78 x 57 cm
En 1959, ce peintre cubain reçoit une bourse de la
direction de la culture de Cuba pour venir à Paris, il en profite pour aller
voir les expositions et connaître les courants artistiques de l’époque en
France. En 1962, il expose à la galerie
“la Habana ” de
Cuba avec grand succès, ses personnages typiques cubains, ses fêtes pleines de
couleurs et de gaîté, mais aussi ses portraits plus durs, exprimant la tristesse,
qui montrent les différents aspects de la population
cubaine.
Collection privée Paris
JORGE
RODRÍGUEZ DE RIVERA
(Las Palmas de Grande Canarie
1970)
“Autoportrait aux cactus” 2013
Collage sur
photographie 40 x 30 cm
Cet autoportrait est dans
la tradition des oeuvres surréalistes les plus anciennes comme les compositions
du peintre italien
Arcimboldo (Milan 1527 - 1593).
Il utilise comme lui
toutes sortes d’objets, pour recréer un visage énigmatique mais vivant où on retrouve
le cactus emblématique de l’oeuvre de l’artiste, son
empreinte digitale.
Collection de l’artiste à
Paris
ANONYME
“Portrait du mime Marceau”
Photographie 21,5 x 14 cm
Cadeau offert au mime pour ses 80 ans de la
part de Barry et Deborah Frangipane dans un encadrement de personnages très
connus du cinéma muet.
Ces témoignages photographiques soulignent
l’importance du mime Marceau, aux USA, lors de tournées triomphales, prétextes
à des rencontres avec les plus grands artistes américains,
le dernier étant Michael Jackson, à qui le français
apprendra la “Moon Walk”.
Collection privée Paris
DANIEL OGIER
(Bourg-de-Péage 1945)
“Portrait
officiel de JMR de R” 2007
Acrylique sur toile 33 x 22 cm
Ce petit portrait a été fait pour être tenu par un
singe empaillé ce qui est à l’origine de cette composition “en abîme”. Le singe
présente la toile qui le représente peignant une toile. En dérision le singe a
le cul sur sa palette et le modèle découvert par surprise en rit beaucoup:
lorsque
l’art relativise sa propre valeur avec un singe trés malin.
Collection privée Paris
LUIS ANGLADA PINTO
(Barcelone 1873 - 1946)
“Portrait de femme orientale”
Huile sur toile 41 x 33 cm
Luis Anglada a fait des
séries de portraits types relevant de nombreuses races et ethnies en Afrique du
Nord en utilisant essentiellement des clichés photographiques
d’après lesquels il
faisait
ses tableaux à Paris.
Collection privée Paris
PHOTOGRAPHIES DE RAYMOND
MEYER
(Paris 1934)
D'une ensemble
de photographies sur papier de différents formats et époques
Il
a travaillé dans le Service Cinéma des Armées en 1958. Depuis une quinzaine
d’années il se consacre aux portraits et à la photo reportage. Se définissant lui-même comme un voleur d’images, il
est à la recherche du regard de l’autre.
Cette
série est le fruit d’un travail de plusieures années à travers la Chine , la Birmanie , les Indes, le
Laos, le Sénégal et la
Thaïlande.
Collection de l’artiste Paris
SYLVIA NETCHEVA
(B.Slatina, Bulgarie, 1961)
“Portrait d’un musicien”
Collages sur papier mâché 50 x 38 cm
Diplômée
de l’école des beaux arts de Plovdiv en 1981, elle a participé depuis à de nombreuses
expositions en Europe. “Je ramasse les plumes sur la route, les filets
abandonnés, les bouts de tissus dans le coffre de ma grand-mère; des épaves du
temps, je ramasse les restes du passé, les
choses oubliées par les gens où toute l’énergie des vies et des amours passés
sont concentrés. Mon atelier est le temple des restes de l’histoire du jour et
c’est avec eux que je construis mon temple dans l’art” (Sylvia Netcheva)
Collection de l’artiste Plémet
( France )
JOSÉ VILATÓ
RUIZ
dit JOSÉ FÍN
(Barcelone 1916 - Paris 1969)
“Portrait de
Madeleine” 1951
Technique mixte sur papier 60 x 40 cm
Fils de la soeur de Picasso, Lola, et frère de Javier Vilató Ruiz, José s’installe à
MARIANO
ANDREU
(Barcelone 1888 - 1976)
“Portrait de Prosper Mérimée” 1960
Crayon
sur carton 32 x 25 cm
Dessin qui servira pour tirer la lithographie du portrait de
Prosper Mérimée pour le livre
“La Vénus d’Ille”.
Collection privée Paris
JUAN CRISTOBAL
(Almeria, Andalousie 1897 - Madrid 1961)
“Portrait de Fabien de Castro” 1930
Sculpture en bronze 33 cm faite à Paris
Fabien
de Castro y Heredia
(Jaén
1868 - Paris 1948) fut aussi un trés bon guitariste. Il était l’ami de Picasso,
Zuloaga, Flores, Baroja, etc.. D’origine gitane et après ses débuts dans la
mine et dans la corrida, c’est à Paris qu’il commence à peindre dans le style
de Greco et Goya mais de manière complétement
autodidacte.
Collection privée Paris
HENRI VALTON
(Troyes 1798 - Terrenoire 1878)
“Portrait
d’élégante” 1827
Huile sur soie 63 x 51 cm
Élève de Thomas Couture, Henri Valton participe à de
nombreux Salons. Son style un peu raide privilégie l’étude de caractère et nous
livre dans ce portrait un aspect sensuel et
interrogateur de la bourgeoisie lyonnaise.
Collection privée Paris
ALBUM DE
PHOTOGRAPHIES DE CÉLÉBRITÉS
“Album du début du XXème siècle en faux cuir et décoration de métal” 20,5 x 16 cm
La plupart, venant de la Comédie française et de
l’Opéra, ces photos d’acteurs célèbres étaient “vendues” dans cette élégante
reliure comme souvenir de la vie parisienne.
Mises à la mode
pour les expositions universelles où se retrouvait toute l’Europe, elles
participaient à la propagation
de la culture française sous les signatures de grands photographes comme Nadar
et Chalot.
Collection privée Paris