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vendredi 18 octobre 2013

EXPOSITION "PIÈCES D'IDENTITÉ" PROPOSÉE PAR L'ASSOCIATION "LA CHAPELLE DE ROMANS" AU MUSÉE INTERNATIONAL DE LA CHAUSSURE

L'ASSOCIATION "LA CHAPELLE DE ROMANS" VOUS INVITE AU VERNISSAGE DE L'EXPOSITION "PIÈCES D'IDENTITÉ" LE VENDREDI 25 OCTOBRE À 18H AU MUSÉE INTERNATIONAL DE LA CHAUSSURE DE ROMANS:



LA ASOCIACIÓN "LA CHAPELLE DE ROMANS" OS INVITA A LA INAUGURACIÓN DE LA EXPOSICIÓN " DOCUMENTOS DE IDENTIDAD" EL VIERNES 25 DE OCTUBRE A LAS 18H EN EL MUSEO INTERNACIONAL DEL CALZADO DE ROMANS:


Pièces d'identité
« L'histoire des visages dévisage l'histoire »
Portraits du XVIème au XXIème siècle


« Documentos de identidad »
« La historia de los rostros cuestiona la historia »
Retratos del  siglo XVI al XXI

Esta exposición se compone de más de 120 retratos que datan del siglo XVI al XXI. Cada una de las obras cuenta una historia propia relacionada con una identidad determinada.  Podreis descubrir, por ejemplo, qué artista francés enseñó el célebre paso « monnwalk » a Michael Jackson o cómo Picasso realizó la serie de retratos imaginarios a partir de simples papeles de embalaje.

Los comisarios de la exposición, Jorge Rodríguez de Rivera y Daniel Ogier,  han seleccionado unas obras que reflejan la identidad a través de diferentes épocas y técnicas : pintura, acuarela, dibujo, caricatura, fotografía, carteles, esculturas...

Estos rostros están puestos en escena segun una escenografía contemporánea, adaptándose a los diferentes temas : retratos de poder, retratos religiosos, retratos célebres como el de la Gioconda, Dalí o la reina Ana de Austria, retratos de encanto, raros, trágicos, coloniales, literarios, fotográficos....

La magnífica serigrafía de Marilyn Monroe cerrará este viaje en el tiempo con la frase incierta escrita en 1968 por Andy Warhol : «En el futuro todo el mundo será famoso durante 15 minutos. »



ENQUÊTE D'IDENTITÉ

Le Larousse du XXème siècle, édition de 1929,
ignore l’expression carte d’identité. Ne sont
mentionnées que les cartes de chemin de fer ou de
réduction. Ce n’est qu’après l’exode de 1940 et
l’occupation que cette pièce justificative, avec sa
petite photo, fera son apparition.
On trouve dans le titre de l’exposition “Pièces
d’identité” une partie des composants de cette
réunion de portraits qui sont en effet des pièces
différentes et des identités particulières. Pièces?
Morceaux d’expressions techniques allant de la
peinture classique à l’impression, à la répétition par
gravure, estampage ou photos et cela de l’unique à la
diffusion envahissante de la propagande.
La figure humaine dès qu’on la cherche un peu se
révèle être partout. Mais de qui parle-t-on, d’une
identité humble et intime ou du triomphe du
pouvoir?
Entre un pauvre paysan et un empereur c’est la
mémoire qui fera le tri et la ressemblance alors?
Lorsqu’on a demandé à Michel-Ange pourquoi les
tombeaux de Laurent et Julien de Médicis ne les
représentaient pas fidèlement, il repondit: “qui le
saura dans cinq cents ans”. La Renommée a des
trompettes parfois bien mal embouchées et c’est à
une promenade de détective que nous vous invitons:
ouvrez grand vos yeux d’enquêteur car ce qui est dit
n’est souvent pas l’évidente vérité des images.

  DANIEL OGIER


VOICI QUELQUES OEUVRES À DÉCOUVRIR AU MUSÉE INTERNATIONAL DE LA CHAUSSURE DE ROMANS



PHILIPPE D’ARGENCÉ
(1936)

“Portrait de Salvador Dalí”
Photographie sur papier 60 x 49 cm
daté de 1988 (un an avant la mort de Dalí) et dédicacé “à nos enfants d’Arménie”

Cette grande photo du maître dans sa maison à Cadaquès réalisée dans les années 60, nous le montre d’une manière plus touchante, presque comme un simple espagnol avec ses sandales typiques de la catalogne, sa terre natale, loin des délires médiatisés et des interviews à l’hôtel Meurice à Paris qui ont fait de lui l’initiateur et le pape de la provocation des seventies.

Collection privée Paris



“INVESTIGACIÓN DE IDENTIDADES”

El Larousse del siglo XX, edición de 1929, ignora la expresión tarjeta de identidad. Sólo se mencionan las tarjetas para los ferrocarriles o las de reducciones. Solamente después del éxodo de 1940 y de la ocupación alemana, este documento justificativo, con su foto, hará su aparición.
Encontramos en el título de la exposición “Documentos de identidad” una parte de los componentes de esta reunión de retratos que son en efecto diferentes documentos con identidades particulares. Documentos? trozos de expresiones técnicas que van desde la pintura clásica a la impresión, a la repetición mediante el grabado, estampado o la fotografía y de la pieza única a la difusión de la propaganda que nos invade.
La figura humana desde que la buscamos un poco se revela estar por todos lados. Pero, de quién estamos hablando, de una identidad íntima y humilde o del triunfo del poder.  Entre un pobre campesino y un emperador es la memoria la que hará la selección, ¿y el parecido en todo esto?
Cuando se le preguntó a Miguel Ángel porqué las tumbas de Lorenzo y Julián de Médicis no les representaban fielmente, él respondió: “quien lo sabrá dentro de quinientos años”. La fama a veces  nos llama con falsas notas de trompeta y es a un  paseo de detectives al que os invitamos con esta exposición: Abrid bien los ojos de investigadores ya que lo que se dice no se corresponde siempre con la verdad evidente de las imágenes.

                                                                                                                    DANIEL OGIER




SCIPIONE PULZONE
(Gaeta 1550 - Rome 1598)

“Le Pape Pie V”
(Antonio Michele Ghislieri 1504 - 1572)
Huile sur toile 128 x 101 cm

Pape de 1566 à 1572, élu rapidement avec l’arrière pensée que sa mauvaise santé en ferait un pape de transition, Pie V bouscule les habitudes de luxe et de jouissance de ses prédécesseurs  Alexandre VI Farnèse et Jules II.
À marche forcée il réforme la Curie et fait rédiger le catéchisme romain ainsi que le missel en latin qui fera autorité jusqu’à Vatican II. Au  plan international, il excommunie Elisabeth 1ère d’Angleterre et met en garde l’empereur Maximilien II et Catherine de Médicis contre la montée du protestantisme. Enfin il forme contre les turcs la Sainte Ligue et remporte le 7 octobre 1571 la victoire navale de Lépante mettant fin à l’expansion musulmane en Méditerranée. Sur ces huit  ans d’histoire pleine de bruit et de fureur le portrait dit tout. Le Pape siège, il est assis sur une pierre fondatrice  alors que les portraits royaux sont en pied et entourés d’attributs :  le sceptre, la couronne et l’hermine. On remarque le corps  surdimensionné par rapport à la tête, les mains jeunes élégantes et nerveuses, malgré  le visage réaliste, Il a 68 ans.
L’oeil malicieux est perçant, il était en effet grand inquisiteur à Rome avant le Pontificat, il interroge le spectateur.

Collection privée Paris




CONRADO W. MASSAGUER
(Cárdenas, Cuba 1889 - La Havane 1965)

“Caricature de Charles de Gaulle” 1942
Aquarelle sur papier 44 x 29,5 cm

Artiste complétement autodidacte.
En 1911, il réalise sa première exposition de caricatures à la Havane, et en 1929 expose à la galerie Charpentier de Paris.
Il travaille comme éditeur et producteur de nombreux magazines comme “Social”, “Gráfico”, “Desfile”, etc... et fait, entre autres, les caricatures de Churchil, Hitler, Mussolini et Roosevelt.

Collection privée Paris







ATTRIBUÉ À
JEAN MARC NATTIER
(Paris 1685 - 1766)

“Portrait de Madame Louise de France
fille de Louis XV”
Pastel sur papier contrecollé sur toile 64 x 51 cm

Adélaïde, Victoire, Henriette, Sophie, Louise Élisabeth, Marie Louise, Thérèse Felicitée et Louise de France, dites Mesdames, sont les huit filles de Louis XV et Marie Lesczynska. Cette descendance
pléthorique entraîne des frais considérables à Versailles et le roi prendra la décision de les faire élever à l’abbaye de Fontevrault en Anjou. La reine et le dauphin (enfin un homme!) font bloc avec le parti ultra religieux contre la vie dissolue du Roi et en particulier contre Madame de Pompadour qu’ils appellent Maman Putain.
Jean Marc Nattier fait  plusieurs portraits de Mesdames adolescentes à Versailles, mais ce pastel de Madame Louise marquée par son passage à Fontevrault date de son entrée au couvent de Saint Denis (1770).
Seule la belle composition empreinte de majesté pourrait indiquer l’identité du modèle désormais soumise à la règle pour échapper à l’étiquette.

Collection privée Paris



SEMA CASTRO
(Las Palmas de Grande Canarie 1960)

“Tamara de Lempicka como diosa” 2000
Huile sur toile 33 x 24 cm

Avec un aspect d’automatisme dans sa peinture proche des surréalistes et de la décalcomanie des années 30, Sema nous embarque dans un  monde sensuel avec ces coups de pinceaux ondulés et libres de toute préméditation. La sensualité de ce portrait correspond parfaitement à la délicatesse des portraits de Tamara de Lempicka.

Collection de l’artiste Ténériffe
 (Espagne)




ÉCOLE DE FRANZ POURBUS
(Anvers 1569 - Paris 1622)

“Portrait d’Anne d’Autriche”
Huile sur toile 69 x 52 cm

Ce portrait pose des questions de par le contraste entre le visage, certes un peu usé et le costume. En effet il était de tradition à la cour, sans doute sous l’influence du théâtre, de se maquiller en blanc pateux avec excés ce qui transformait le visage en un masque. Cette pratique, passagère en France, était courante dans l’Angleterre d’Elisabeth Ière.
Le costume est d’un grand raffinement de détails dans les broderies et pierreries, typique de l’art officiel des Pourbus, famille de peintres flamands.
On voit l’importance de l’influence du théâtre sur cette scène qu’était la monarchie en perpétuelle représentation.


Collection Vicente García
  Madrid (Espagne)




ISMAËL GONZÁLEZ
DE LA SERNA
(Guadix, Grenade 1898 - Paris 1968)

“Portrait de Manolete” vers 1937
Huile sur carton 65 x 54 cm

Considéré comme un des plus
grands toreros, Manolete
(Cordoue 1917 - Linarès 1947)
est adulé et admiré par toute  l’Espagne.
Sa mort dans les arênes de Linarès d’un coup de corne du taureau “Islero” dans l’artère fémorale en fait une icône de la tauromachie.
Ismaël de la Serna
a bien connu Manolete et il était
un grand admirateur de son talent.

Collection privée Paris





ATTRIBUÉ À
HORACE VERNET
 (Paris 1789 - 1863)

“Portrait d’officier”
Huile sur toile 65 x 54 cm

Membre d’une famille de peintres provençaux, Horace Vernet trés célèbre en son temps, sera directeur de l’académie de Rome.
Voyageant de l’Algérie à l’Egypte  il est le type même du peintre romantique, devenu  rapidement par son succès, un peintre officiel du Second Empire.
Le tableau, sans doute de sa jeunesse, garde les références romantiques dans le regard brillant et les boucles de cheveux.
Oubliant rapidement les attitudes héroïques de David et des conquêtes napoléoniennes, le peintre s’embourgeoise dans une image statique plus ou moins  louis-philipparde. Cependant sa technique légère et vive garde toute l’élégance française.
Le portrait militaire devient une composante du portrait de famille bourgeoise.

Collection privée Paris




EDUARDO PISANO
(Torrelavega, Santander 1912 - 1986)

“Portrait de clown”
Huile sur toile 55 x 46 cm

En 1947, cet artiste espagnol s’installe à Montparnasse où depuis
1908, réside l’avant-garde mondiale de l’art.
Il appartient à la troisième vague d’artistes espagnols venus en France. Cette fois, c’est le tour des républicains en exil, comme  Lobo, Parra, Viola, Flores, etc...
À l’époque il y avait une grande solidarité entre les peintres espagnols. Il rencontre Oscar Domínguez qui lui présente d’autres artistes qui fréquentaient le “Dôme”.
Il a toujours peint des sujets espagnols : flamenco, tauromachie, et des scènes de cirque aux vives couleurs. Ce portrait de clown fait penser aux poèmes de Lorca, Baudelaire ou Verlaine.
En fait c’est la vie des forains, souvenir de son enfance, qu’il traduit avec nostalgie.

Collection Eric Licoys Paris





ÉCOLE FRANÇAISE
  DEBUT DU  XIXème SIÈCLE

“Portrait de Madame Tallien”
(Madrid 1773 - Chimay 1835)
Huile sur toile contrecollée sur panneau
 17 x 14 cm
dans un cadre en bronze sculpté

Échappant de justesse à la guillotine grâce à son amant Tallien, Thérésa Cabarrus tient un salon où se rencontrent Joséphine de Beauharnais, Madame Récamier et bien sûr Bonaparte. Ce portrait, de l’époque où elle se remarie avec le prince de Caraman-Chimay est un fragment d’une toile détruite qui bénéficie d’un trés théâtral encadrement de bronze à la mesure de ce personnage.

Collection Christian Siret Paris





CELSO VARELA
(Briallos, Galice 1952)

“Portrait d’Anxeles” 2009
Huile et collage sur carton 31 x 24,5 cm

Peintre autodidacte qui vit à Pontevedra en Espagne. Trés jeune il réalise son premier portrait et en 1976 il voyage à Paris. Il partira aussi pour Londres et Madrid où il fréquentera les peintres de sa génération. Pour Celso la peinture est toute sa vie et rien que l’odeur de la peinture le met dans un état de transe propice à réaliser ses oeuvres.

Collection de l’artiste Pontevedra
(Espagne)




ATTRIBUÉ À
NICOLAS DE LARGILLIÈRE
(Paris 1656 - Paris 1746)

“ Le Prince Frédéric Auguste II de Saxe,
Roi de Pologne sous le nom
 d’Auguste III”
Huile sur toile 91 x 71 cm

Lors d’un voyage en France en 1714 Largillière peint le jeune prince agé de 23 ans. Comme son père, surnommé “le fort”, il mesurait presque deux mètres. Ce portrait le montre en armure mais avec un visage encore enfantin.
D’après Myra Nan Rosenfeld, auteur du catalogue de l’exposition du musée des beaux arts de Montréal en 1981, ce pourrait être une étude pour le grand portrait du prince qui se trouve au Victoria Museum de Melbourne (Australie).
Elle confirme l’extraordinaire qualité de ce portrait qui fascine par son mélange de douceur et d’apparat servi par une technique spectaculaire.

Collection privée Paris



   FÉLIX JUAN
 BORDES CABALLERO
(Las Palmas de Grande Canarie 1939)

“Figure dans la pénombre I ” 2013
Technique mixte sur papier 50 x 36 cm

Support: papier élaboré á la main, pigments, dessin avec jet d´eau à grande pression, résine de latex avec durcisseur et catalyseur, poudre de marbre fixée avec une colle à bois acrylique pour la texture de la peau blanche de l´enfant.
Bandes épaisses de papier Meirat torsadées et mélangées avec des brins fins, des copeaux minces en papier brillant d’emballage pour les cheveux.

“Évoquant la peinture du siècle d´or, je me souviens de tous ces portraits qui émergent d´un fond obscur entourés de mystères, montrant avec une grande maîtrise, (depuis Velazquez, Ribera, ou le Greco, comme exemple de certaines grandes figures), la blancheur de la chair, qui apparaît dans sa douceur, montrée en clairobscur, dans un drôle d´éclair avec un jeu de lumières et d´ombres” (Texte de l’artiste).
Dans notre siècle de précipitation l’artiste cherche à recréer les jeux de  lumières baroques de l’ancienne peinture avec de nouveaux moyens.


Collection de l’artiste
las Palmas de Grande Canarie
 (Espagne)





IMAGE D’ÉPINAL

Portrait de Napoléon 1er,
bataille d’Austerlitz
Lithographie sur papier 63 x 41 cm

Il existait à Romans, comme dans d’autres villes de France, Épinal par exemple, un atelier d’imagiers spécialisé dans les cartes à jouer.
Comment de “cartiers” les artisans de cette ville des Vosges ont-ils réussi à faire passer dans le langage commun ”l’image d’Épinal”. C’est essentiellement dû à la famille Pellerin éditeur de l’image présentée ici.
Après la révolution Jean Charles Pellerin propose une galerie de portraits de la famille de Napoléon dont il approuve le régime, puis les grands moments de l’empire et les soldats à découper qui les accompagnent.
En retour l’Empereur, qui surveille de près les imprimeurs et la presse, le gratifie d’un brevet, le propulsant au rang de propagateur officiel de la légende populaire.
 Malgré quelques nuages au retour des Bourbons, les Pellerin règnent sans partage sur une imagerie dont l’âge d’or sera le second empire.

Collection privée Paris




HECTOR MOLNÉ
(Camagüey, Cuba 1935)

“Couple cubain” 1966
Technique mixte sur papier 78 x 57 cm

En 1959, ce peintre cubain reçoit une bourse de la direction de la culture de Cuba pour venir à Paris, il en profite pour aller voir les expositions et connaître les courants artistiques de l’époque en France. En 1962, il  expose à la galerie “la Habana” de Cuba avec grand succès, ses personnages typiques cubains, ses fêtes pleines de couleurs et de gaîté, mais aussi ses portraits plus durs, exprimant la tristesse, qui montrent les différents aspects de la population cubaine.

Collection privée Paris




JORGE
RODRÍGUEZ DE RIVERA
 (Las Palmas de Grande Canarie 1970)

“Autoportrait aux cactus” 2013
Collage sur photographie 40 x 30 cm

Cet autoportrait est dans la tradition des oeuvres surréalistes les plus anciennes comme les compositions du peintre italien
 Arcimboldo (Milan 1527 - 1593).
Il utilise comme lui toutes sortes d’objets, pour recréer un visage énigmatique mais vivant où on retrouve le cactus emblématique de l’oeuvre de l’artiste, son empreinte digitale.

Collection de l’artiste à Paris




ANONYME

“Portrait du mime Marceau”
Photographie 21,5 x 14 cm
 Cadeau offert au mime pour ses 80 ans de la part de Barry et Deborah Frangipane dans un encadrement de personnages très connus du cinéma muet.


Ces témoignages photographiques soulignent l’importance du mime Marceau, aux USA, lors de tournées triomphales, prétextes à des rencontres avec les plus grands artistes  américains, le dernier étant Michael Jackson, à qui le français apprendra la “Moon Walk”.

Collection privée Paris







DANIEL OGIER
(Bourg-de-Péage 1945)

“Portrait officiel de JMR de R”  2007
Acrylique sur toile 33 x 22 cm

Ce petit portrait a été fait pour être tenu par un singe empaillé ce qui est à l’origine de cette composition “en abîme”. Le singe présente la toile qui le représente peignant une toile. En dérision le singe a le cul sur sa palette et le modèle découvert par surprise en rit beaucoup:
lorsque l’art relativise sa propre valeur avec un singe trés malin.

Collection privée Paris




LUIS ANGLADA PINTO
(Barcelone 1873 - 1946)

“Portrait de femme orientale”
Huile sur toile 41 x 33 cm

Luis Anglada a fait des séries de portraits types relevant de nombreuses races et ethnies en Afrique du Nord en utilisant essentiellement des clichés photographiques
d’après lesquels il faisait
 ses tableaux à Paris.

Collection privée Paris



PHOTOGRAPHIES DE RAYMOND MEYER
(Paris 1934)

D'une ensemble de photographies sur papier de différents formats et époques

Il a travaillé dans le Service Cinéma des Armées en 1958. Depuis une quinzaine d’années il se consacre aux portraits et à la photo reportage. Se définissant lui-même comme un voleur d’images, il est à la recherche du regard de l’autre.
Cette série est le fruit d’un travail de plusieures années à travers la Chine, la Birmanie, les Indes, le Laos, le Sénégal et la Thaïlande.

Collection de l’artiste Paris



SYLVIA NETCHEVA
(B.Slatina, Bulgarie, 1961)

“Portrait d’un musicien”
Collages sur papier mâché  50 x 38 cm

Diplômée de l’école des beaux arts de Plovdiv en 1981, elle a participé depuis à de nombreuses expositions en Europe. “Je ramasse les plumes sur la route, les filets abandonnés, les bouts de tissus dans le coffre de ma grand-mère; des épaves du temps, je ramasse les restes du passé, les choses oubliées par les gens où toute l’énergie des vies et des amours passés sont concentrés. Mon atelier est le temple des restes de l’histoire du jour et c’est avec eux que je construis mon temple dans l’art”  (Sylvia Netcheva)

Collection de l’artiste Plémet
( France)



JOSÉ VILATÓ RUIZ
dit JOSÉ FÍN
(Barcelone 1916 - Paris 1969)

“Portrait de Madeleine” 1951
Technique mixte sur papier 60 x 40 cm

Fils de la soeur de Picasso, Lola, et frère de Javier Vilató Ruiz, José s’installe à la Ruche en 1946 et fait partie de la nouvelle école de Paris. En 1955, il expose à la galerie Dina Vierny à Paris et à la galerie Verneuil où Cocteau fait la préface de l’exposition de gravures sur la tauromachie. Après une opération en 1951 son état s’aggrave et il meurt en 1969.




MARIANO ANDREU
(Barcelone 1888 - 1976)
“Portrait de Prosper Mérimée” 1960
                                                    Crayon sur carton 32 x 25 cm

Dessin qui servira pour tirer la lithographie du portrait de Prosper Mérimée pour le livre
La Vénus d’Ille”.

Collection privée Paris




JUAN CRISTOBAL
(Almeria, Andalousie 1897 - Madrid 1961)

“Portrait de Fabien de Castro” 1930
Sculpture en bronze 33 cm faite à Paris

Fabien de Castro y Heredia
(Jaén 1868 - Paris 1948) fut aussi un trés bon guitariste. Il était l’ami de Picasso, Zuloaga, Flores, Baroja, etc.. D’origine gitane et après ses débuts dans la mine et dans la corrida, c’est à Paris qu’il commence à peindre dans le style de Greco et Goya mais de manière complétement autodidacte.

Collection privée Paris



HENRI VALTON
(Troyes 1798 - Terrenoire 1878)

“Portrait d’élégante” 1827
Huile sur soie 63 x 51 cm

Élève de Thomas Couture, Henri Valton participe à de nombreux Salons. Son style un peu raide privilégie l’étude de caractère et nous livre dans ce portrait un aspect sensuel et interrogateur de la bourgeoisie lyonnaise.

Collection privée Paris




ALBUM DE PHOTOGRAPHIES DE CÉLÉBRITÉS
“Album du début du XXème siècle en faux cuir  et décoration de métal”  20,5 x 16 cm

La plupart, venant de la Comédie française et de l’Opéra, ces photos d’acteurs célèbres étaient “vendues” dans cette élégante reliure comme souvenir de la vie parisienne.
 Mises à la mode pour les expositions universelles où se retrouvait toute l’Europe, elles participaient à la propagation de la culture française sous les signatures de grands photographes comme Nadar et Chalot.

Collection privée Paris